Un peu d'histoire ...
Les clubs de Canet, Sainte-Marie et Torreilles ont eu, durant des décennies, des parcours proches mais divergents. Ils ont, au cours des différentes saisons, représenté un véritable vivier de joueurs glorieux, dont la liste serait trop longue à décliner. Il y a peu encore, D. Marty et J.P Perez, issus de nos rangs, évoluaient en équipe première de l'USAP. Habitués des séries régionales, l'US Canet, d'abord puis Torreilles et Sainte-Marie ensuite, ont déjà, dans le passé, goûté aux joies de la fédérale 3, mais jamais de la fédérale 2. Torreilles et Sainte-Marie avaient même durant trois saisons créé une entente au début des années 80, puis dans les années 2000, grâce à une formidable école de rugby, Sainte-Marie et Canet avaient fusionné pour la fédérale 3.
Il est vrai que le championnat fédéral (Céret, Mazamet, Fleurance, Balma...) est plus attractif pour les amateurs de beau jeu, nombreux dans notre secteur, que le championnat territorial. Le déclic s'est produit durant la saison 2008/2009, où dans la même poule de fédérale figuraient d'un côté l'US Torreilles et de l'autre l'US Canet-Ste Marie. A la fin de la saison, alors que les joueurs et dirigeants se connaissaient bien et s'appréciaient, l'idée de regrouper les trois villages est née pour pérenniser le club à ce niveau. A.Franco, P.Roig et L.Carles, maires, furent séduits par cette ambition, à la fois fois légitime et objective. En 2009, ce club, Salanque Côte Radieuse voyait le jour avec comme ambition de devenir un grand club du département, comme le sont, autour de l'USAP, Argeles, Céret ou Prades.
La mise en place fut facilitée par tous les bénévoles qui œuvrent dans l'ombre, pour l'amour de ce sport atypique. Elle fut soutenue par les collectivités, les partenaires et le public. Si l'on exclue une saison en "honneur" à la suite d'un règlement de la fédération, SCR XV s'est bien installée dans notre département et a même accédé, il y a quelque saisons, à la Fédérale 2, niveau jamais atteint par nos trois communes. L'objectif est de s'y maintenir.
Pour cela, nous œuvrons au quotidien et avec succès, pour l'instant, contre des éléments déchainés :
La crise du bénévolat : heureusement nous comptons une soixantaine d'hommes et femmes, passionnés, engagés et fidèles.
La technocratie parisienne: elle impose deux à trois heures de secrétariat par jour.
La crise financière : au delà des collectivités, des partenaires et des adhérents, les dirigeants doivent souvent, sortir leurs chéquiers.
La concurrence médiatique : la retransmission des matches le dimanche est un handicap que nous surmontons, pour l'instant, mais qui nous interpelle.